Au premier trimestre 2018, la production totale d’électricité augmente de 5,1 % en glissement annuel, pour s’établir à 162,8 TWh. La production nucléaire (nette) progresse de 4,1 % en glissement annuel, à 112,9 TWh. Il s’agit du second plus bas niveau de la décennie pour un premier trimestre, après celui atteint l’an dernier. L’utilisation du parc s’est donc néanmoins sensiblement améliorée par rapport à il y a un an. Au premier trimestre 2018, le nucléaire assure un peu moins de 70 % de la production totale d’électricité. La production hydraulique poursuit nettement son rétablissement. Elle bondit de 35 % sur un an, à la faveur d’une pluviométrie exceptionnelle cet hiver. À 21,6 TWh, elle atteint son plus haut niveau pour un premier trimestre depuis 2001. Les productions éolienne et photovoltaïque poursuivent quant à elles leur essor au premier trimestre, progressant respectivement de 35 % et 12 % en glissement annuel. La production des centrales thermiques classiques s’élève à 17,6 TWh au premier trimestre. Elle se contracte nettement sur un an (- 21 %). Dans un contexte de hausse de la production électrique cumulée des autres filières, les installations thermiques classiques, utilisées comme moyens de pointe pour ajuster l’offre à la demande, ont en effet été moins sollicitées qu’en début d’année 2017. Elles ont toutefois assuré 10,8 % de la production nationale d’électricité au premier trimestre. L’énergie appelée réelle augmente au premier trimestre 2018, de 2,3 % en glissement annuel. Cette hausse concerne les consommations en basse et moyenne tensions, qui croissent respectivement de 4,4 % et 0,7 % sur un an, les besoins de chauffage ayant été plus importants que l’an passé (excepté en janvier). A contrario, les consommations en haute tension diminuent légèrement, de 0,5 %.