Même si certains le sous-estiment, c’est LE grand moment de cette année 2017. Il y a peu, je suis allé à Grenoble à l’occasion d’un incentive. Au cours d’une discussion, il y a eu une discussion particulièrement tumultueuse à propos des prochaines élections. Et j’ai noté que nombre d’entre eux n’avaient aucune envie d’en entendre parler. Certains pensaient même ne pas aller voter. Mais pour moi, ils sont à la ramasse. Aucune élection présidentielle en France n’a été aussi cruciale que celle de mai. 2017 fixera plus que jamais notre avenir. Notre pays est sur le déclin depuis tant d’années qu’il est en quelque sorte négligeable sur le plan international. Il suffit de relire l’interview où le président américain évoque l’Europe, où il fait totalement l’impasse sur notre pays. Alors je sais bien que ce silence est pour partie à mettre sur le compte d’une manigance tout sauf subtile : il entend ainsi répandre la dissension. Cela dit, il est significatif qu’il mette de côté la France : notre pays a été vidé de ses forces par 15 ans de gouvernance. Il est donc capital pour nous de confier le pouvoir à un chef droit dans ses bottes, capable de nous faire sortir de notre ornière, tout spécialement avec un projet géopolitique. Et à tout le moins, le challenge est de taille. Un ou deux candidats pourraient remplir cette fonction, dans le fond. Je ne proposerai pas de nom, notamment parce que je n’ai pas encore fait de choix définitif. Je comprends bien les citoyens qui sont dégoûtés des discours politiques les politiques. Mais il ne faut pas s’en détourner.Il faut choisir un président accompli et tout faire, cette fois, pour qu’il respecte ses engagements. Ne pas hésiter à grogner dès lors qu’il semble vouloir renoncer. Parce que la décadence de la France n’est pas uniquement attribuable à ceux qui nous gouvernent. Nous avons fait preuve de fainéantise. Mais nous veillerons à ce que le prochain ne suive pas la voie de ses prédécesseurs. Sinon, j’ai été enchanté par cet incentive m’a séduit. L’on a été gâté, sur ce coup. Voilà l’agence qui l’a organisé, au passage.