Il y a deux semaines, en participant à un colloque se déroulant à la ville, j’ai écouté un économiste anglais exposer son point de vue sur la position de la France à l’international. J’ai été étonné en découvrant combien nous sommes aujourd’hui considérée comme étant le poids mort de l’Europe. S’il est incontestable que le pays profite bien des atouts indubitables, avec ses entreprises de premier plan, sa forte natalité, sa force de travail particulièrement recherchée), la France est jugé, à l’international, comme mourante. Ce déclin n’est pas nouveau. Le syndrome du déclin est à l’oeuvre en France depuis l’achèvement des Trente Glorieuses, mais force est de constater que notre pays s’est engagé dans une mauvaise voie. Il suffit d’analyser les résultats macroéconomiques. La gauche avait occasionné certains espoirs avec son élection, mais comme les sondages l’attestent les sondages, qu’ils se sont évaporés depuis longtemps. Mais si nous contemplons avec défaitisme les mesures de notre gouvernement, vous ne réalisez pas comme le regard des étrangers est plus critique. En cause ? La décision majeure de notre président normal : la fameuse taxe à 75% pour les revenus les plus élevés qui est connue de tous dans le monde entier. Et peu importe que cet impôt ait finalement été annulée, elle reste à l’étranger gravée dans la mémoire des gens. Voilà le sceau qu’a apposé notre gouvernement dans les esprits. J’ai parlé de la conférence avec d’autres participants venant d’Espagne et d’Amérique du Sud, et e tous rattachaient le gouvernement actuel à cette mesure ! On peut dire qu’elle a franchement lancé un douloureux signal néfaste pour les investisseurs éventuels. Si, électoralement, c’était une aubaine, elle aura surtout fait en sorte de différer la conclusion de cette crise. Avec humour, l’industriel a assuré que même les communistes ne seraient pas allés jusqu’à cette extrémité ! Et devinez quoi ?toute la salle a explosé de rire. Je peux vous garantir que c’est un drôle de moment à vivre. Je ne risque pas d’oublier Ce séminaire m’a laissé un goût âcre en bouche. Le gouvernement actuel peut bien tout faire pour écouler le made in France à l’étranger (comme les Rafale au Qatar), la vérité est que le seul engagement qu’il ait tenu est cette fameuse taxe et qu’elle va nous accompagner encore longtemps au niveau international.